Comment avoir un enterrement écologique?

Comment avoir un enterrement écologique?

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet un peu particulier, celui de la sépulture. Nous sommes tous mortels. Nous faisons face plusieurs fois dans notre vie au décès d’un proche, parent ou ami. C’est toujours un déchirement. Il faut prendre des décisions fortes dans la précipitation alors que l’émotion nous empêche de réfléchir de façon clairvoyante. La question de la sépulture est pourtant centrale au moment de la préparation des obsèques. Il existe deux grandes possibilités aujourd’hui : la crémation ou l’inhumation. Voyons les avantages et les inconvénients de chacune des deux solutions sous l’angle de l’écologie.

L’inhumation

L’inhumation consiste à enfermer le corps du défunt dans un cercueil qui sera lui-même disposé dans une tombe au sein d’un cimetière. Ce procédé n’est pas très écologique sur le long terme pour plusieurs raisons.

La première, c’est qu’il faut préparer le corps. Les pompes funèbres injectent un certain nombre de produits chimiques lors de la thanatopraxie. Ce procédé a pour but de ralentir la décomposition du corps humain avant la mise en bière. Cela permet aux proches de se recueillir sur la dépouille de la personne décédée sans avoir le souvenir de la dernière image d’un corps en mauvais état. Le souci, c’est que les produits utilisés vont finir par polluer l’environnement au fil du temps. Ils s’infiltrent dans la terre de façon irrémédiable. A l’échelle d’un cimetière, cela représente une pollution assez conséquente.

Ensuite, pour fabriquer un cercueil, il faut du bois. En France, cela représente chaque année des dizaines de milliers d’arbres qu’il faut couper pour la fabrication des cercueils. Certains pompes funèbres proposent des cercueils en bois recyclé ou en carton. C’est déjà plus écoresponsable qu’un cercueil neuf en bois massif.

La crémation

La crémation consiste à brûler le corps à très haute température pour qu’au final, il ne reste que des cendres. De plus en plus de français se font incinérer. Sur le long terme, cette option est plus écologique que l’inhumation. Cependant, au moment de la crémation, on va consommer beaucoup de produit combustible pour faire brûler le corps (souvent de l’essence). L’action de brûler un corps pour le réduire en cendres nécessite une très haute montée en température particulièrement énergivore. Il va également y avoir un impact environnemental car la combustion de certains composés présents dans le corps n’est pas neutre. En effet, à l’occasion d’une chirurgie, on a pu poser sur le défunt des éléments en métal voire en plomb dont la combustion est toxique pour l’environnement. Il y a également la combustion des produits injectés lors de la thanatopraxie qui n’est pas neutre pour l’empreinte environnementale.

Si vous retenez cette option, vous devrez donc vous rendre au crématorium. Rassurez-vous, vous n’assisterez pas forcément à la crémation en elle-même. Vous pourrez néanmoins vous recueillir une dernière fois sur le corps dans la chambre funéraire. Le corps aura également bénéficié de soins de conservation même s’il est destiné à être réduit en cendres durant l’incinération.

A noter que la dispersion des cendres n’est pas autorisée en pleine nature en France. Si vous ne souhaitez pas conserver l’urne funéraire chez vous, vous pourrez la disposer dans un columbarium.

La décoration de la sépulture

Pour décorer la sépulture du défunt, vous pouvez choisir des fleurs éternelles dont la durée de vie est bien plus longue que des fleurs fraiches. Vous pouvez également disposer une plaque funéraire comme celle que l’on peut trouver sur le site le site https://plaquedeces.fr. Songez que vous n’irez pas tous les jours entretenir le lieu où repose la personne décédée. Il est donc essentiel de prendre des accessoires durables pour lui rendre hommage.

L’emplacement géographique du cimetière

Si vous comptez rendre visite régulièrement au défunt dans sa dernière demeure, il est préférable de choisir un cimetière situé près de chez vous. On n’y pense pas forcément mais ces déplacements ont également une empreinte carbone loin d’être neutre pour l’environnement.

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